À paraitre dans le journal Le Soir (papier et web) début mai.
À la question "en tant que citoyen et patients, qu’attendons-nous des urgences lorsque nous nous rendons à l ‘hôpital ?", la réponse qui se classe en haut du podium est indiscutablement : "des soins efficaces et rapides". Aujourd’hui, contacter le service des urgences d’un hôpital est un moyen accessible d’obtenir rapidement (à priori) des soins : il est ouvert 24 heures sur 24, et 7 jours sur 7 et ne nécessite pas de prise de rendez-vous.
En région wallonne, près de 60% des contacts avec un hôpital commencent par un passage aux urgences, contre 45 % en région flamande [1]. Pourtant, parmi ces patients qui s’y rendent, seuls 5% sont issus de l’urgence "U1", celle dite extrême (et pour qui une prise en charge dans l’heure est nécessaire pour sauver le patient) [2]. Ces chiffres amènent à se poser les questions suivantes : quels sont les cas qui reviennent le plus souvent, et surtout que représentent les 95% restants ? Pourquoi se rendent-ils particulièrement aux urgences plutôt que chez un médecin généraliste par exemple ? Tous ces éléments peuvent être centrés sur une question principale : qu’est-ce que l’urgence ? En Belgique, et particulièrement à Bruxelles, qu’entend-on à travers le mot "urgence", tant du point de vue du patient que du personnel soignant ?
Le projet prend la forme d’un article de type "long format" qui se décline sur une série de trois épisodes, dans une version papier et web. En variant les formats, les lecteurs bénéficieront d’une information complète, afin de mieux comprendre la situation et la réalité sur le terrain.