Projet web 2018 : « La fabrique du commun »

Projet web 2018 : « La fabrique du commun »

Pour cet exercice de journalisme en ligne, nous avons souhaité que les étudiants de Master 1 de journalisme de l’EUJB puissent utiliser les compétences acquises au cours des précédents ateliers afin de développer un petit projet de fin d’année. Il s’est agit, à partir d’un mot-thématique, de développer des reportages long format en y intégrant des diaporamas sonores.

Long format et diaporama sonore

Le journalisme long format, popularisé sur le web par le remarqué Snow Fall du New York Times en 2012, est un retour du journalisme narratif accompagné d’éléments multimédias qui s’intègrent au récit pour le renforcer. Le diaporama sonore est quant à lui un format multimédia qui a retrouvé de la force ces dernières années avec le développement du web et qui peut être défini comme un « format multimédia court, qui conjugue la force du photojournalisme à celle du reportage radiophonique », comme écrivait Libération

Afin de réaliser ces reportages et enquêtes de terrain, les étudiants ont travaillé à partir du mot « Commun ». Ils ont dû se l’approprier afin d’en trouver une interprétation journalistique d’un phénomène social. Les diaporamas sonores réalisés sont la restitution multimédia d’une petite immersion dans la réalité sociale décrite.

Pour les initier à ce format, les étudiants ont eu une conférence des fondateurs de l’association Diapéro, qui depuis 2014 promeuvent et encouragent le développement du format diaporama sonore dans les médias, notamment grâce au prix du diaporama sonore qu’ils organisent chaque année.

Invitation de la revue Papier Machine

Pour travailler autour du mot « commun », les étudiants ont été aidés par Papier Machine, revue pluridisciplinaire et indisciplinée bruxelloise.

Pourquoi choisir un mot ? Car le mot, c’est l’atome du langage, mais c’est aussi une liane qui permet de dévoiler les structures de pensées et les rapports sociaux.

Papier Machine est une revue de création, une publication hybride qui accueille tou.te.s celles et ceux qui veulent s’immiscer avec politesse (ou fracas) dans les interstices du langage et de la langue française. La revue rassemble dans un même espace et autour d’un mot élu, des contributeurs et contributrices de tous horizons. Sans transition, sans chercher de cohérence autre que celle de la liberté de création et d’expression, sans peur de l’incongru.

Pour partager au mieux leur approche bizarre et critique de la langue française et de ses usages, Papier Machine a conçu des ateliers à destination de qui veut bien cultiver le décalage avec eux. « Tout par le jeu, rien pour la blague » dit le proverbe italien, et ils en font leur fil rouge, tachant de traiter sérieusement des sujets sans cultiver l’ennui.

Jouer avec les mots pour trouver des angles originaux

Notre objectif a été de créer de la surprise, de s’inscrire dans une temporalité plus longue, qui n’est pas celle de l’actualité chaude, de prendre le temps de travailler en profondeur et d’explorer les multiples facettes d’un mot-thématique, le tout avec un regard et un traitement journalistiques. Pas toujours facile de sortir des sentiers battus, mais nos étudiants s’y sont essayé avec entrain en faisant preuve d’une belle motivation !

Des friches culturelles bruxelloises aux modes vestimentaires, de la mort au bénévolat, de nos peurs à notre foi, nous vous invitons à un voyage multimédia dans cette fabrique du commun explorée par nos futurs journalistes …

Mots-clés : NAN - - - - - - -