Centre d’Uccle. Crédit photo : wikimedia.org
Parti, âge et parité, Uccle et son conseil communal élu en 2012 auraient trouvé un équilibre. Si la commune semble respecter les critères de parité, de représentativité et de proximité, le constat est à nuancer.
Un bulletin positif
Même si le Mouvement Réformateur (MR) s’impose largement dans le conseil, il doit son succès à sa coalition avec le Centre Démocrate Humaniste (cdH). Les autres partis ne sont pas en reste puisque les partis de gauche (Ecolo et Parti Socialiste) sont représentés à hauteur de 29%, soit 12 élus sur les 41 membres du conseil.
Si la gauche et la droite ont leur place au sein du conseil communal, les femmes et les hommes l’ont aussi. Ce conseil pourra difficilement faire plus équitable : 21 femmes pour 20 hommes. Une équité qu’on retrouve au sein même du collège avec 4 femmes pour 5 hommes.
Ce constat doit toutefois être nuancé, puisque les partis ne s’investissent pas tous de la même manière dans cette parité. Il est à noter la part de responsabilité du cdH, qui affiche une part de femme plus remarquable que celle des autres partis, avec 7 femmes pour 2 hommes au sein du conseil.
En creusant un peu, la parité est relative ; aux hommes les affaires d’état civil, la finance, l’économie, les transports, l’urbanisme. Même si Joëlle Maison (cdH-DéFI), avocate, s’est vue attribuer les affaires juridiques, les femmes du collège se voient davantage attribuer des fonctions dites féminines comme la crèche, la santé, l’égalité des chances, l’éducation-enseignement ou encore l’action sociale.
Une parité qui ne se lit qu’en surface
Cependant la bonne élève cache quelques lacunes. Plus de 40% du conseil a plus de 60 ans tandis que la tranche d’âge 40-50 ans représente la part la plus importante de la population.
Mais les Ucclois ne sont pas la seule préoccupation des élus, un seul d’entre-eux ne fait de son poste au collège sa profession principale. Les huit autres cumulent les mandats et autres activités rémunérées. Pour en savoir plus sur ces cumuls, cliquez ici.
Antoine Pontrandolfi, Pauline Poudou, Charlotte Rabatel et Chloé Richard.