Série inédite de l’écurie Netflix, Mindhunter explore les années 70 et les premiers tâtonnements du FBI sur le profilage des tueurs en série américains. Aux commandes ? Personne d’autre que le grand David Fincher.
Après le succès de la série House of Cards, la nouvelle collaboration entre le réalisateur de Fight Club et le géant de la vidéo à la demande était plus qu’attendue. Depuis le 13 octobre 2017, les abonnés Netflix peuvent enfin apprécier la totalité de la première saison de Mindhunter. Psychologie criminologique, sociologie, good cops et esthétique léchée : autopsie de votre prochaine addiction.
Loin des cops shows habituels, Mindhunter atteint des sommets dans sa maîtrise du réalisme, dans la sobriété de ses détails. Encrées dans l’histoire des États-Unis, les questions posées par cette série « sont liées à une vision américaine du problème », comme le souligne Christophe Adam, professeur en criminologie clinique à l’Université Libre de Bruxelles : « le profilage et les tueurs en série n’ont pas vraiment de signification en Belgique, tout cela est bien loin de la manière dont nous abordons les choses ici ». Verdict : parfait pour se dépayser.
D’ailleurs, même Stephen King vous le conseille.
MINDHUNTER, on Netflix: Strongly recommended. Other than a jaw-dropping moment in the first episode, very little gore.
— Stephen King (@StephenKing) 17 octobre 2017
« Mindhunter, sur Netflix : je recommande vivement. Très peu de gore à part une scène assez choquante lors du premier épisode. »
Crédit photo : Netflix