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Les Potagers Urbains: Une organisation de type collectif

Publié le 03-12-2015 par
C’est le retour des potagers urbains à Bruxelles. Collectifs ou individuels, ces potagers sont le résultat d’une conscience collective; une volonté de manger sain, bio et local. J’ai rencontré Sophie Dawance, une liégeoise engagée qui met en réseau les différents potagers de Bruxelles.

Crédit Photo: Potagers Urbains

Sophie travaille avec la collective Ipé, sur le projet des potagers urbains. Chargée de mission via Bruxelles Environnement , son but principal est de mettre en réseau les différents potagers de Bruxelles pour favoriser le partage d’idées et de faciliter la formation de jardiniers débutants et le recrutement de personnes intéressées par le projet.

De l’individuel au collectif

La consommation collaborative est à la mode depuis une petite dizaine d’années. Face à une sous-utilisation de biens, de propriété et de services, les communautés urbaines ont commencé à adopter des pratiques qui favorisent le partage, le troc, la location ou la vente de ces derniers. On a vu des entreprises naître aux Etats-Unis, tel que AirBnb ou Couchsurfing qui favorisent le partage à des taux compétitifs voir gratuits. Le secteur automobile, lui aussi a vu une croissance de consommation collaborative perçue avec la montée en popularité de sites comme BlaBlaCar ou Uber. A Bruxelles, j’ai parlé a Sophie Dawance, responsable du projet “potagers urbains” qui affirme une nette augmentation de potagers collectifs depuis quelques années dans notre capitale.

Une ville durable

Sophie nous informe que les jardins potagers collectifs sont un excellent moyen de manger sain, à bon marché, des produits locaux et de saisons, tout en réduisant son impact sur l’environnement de sa consommation alimentaire. De plus, l’idée du collectif forme des groupes de personnes solidaires et intéressés, tout en partageant plusieurs atouts nécessaires au bon fonctionnement d’une telle communauté. J’ai visité quelques potagers collectifs au sud de Bruxelles, témoignant qu’ils existent bel et bien (même s’ils sont bien cachés) et Sophie m’a expliqué la démarche nécessaire pour faire partie de l’un d’entre eux : une simple démarche sur leur site web.

Des événements interactifs

Le but principal de notre amie Sophie, au sein du collectif Ipé est de mettre en réseau ces différents potagers de la ville, pour bâtir une communauté interactive à partir d’un site web, où les participants peuvent se connecter entre eux afin d’approfondir leurs connaissances potagères. Elle organise aussi des événements mensuels afin d’attirer de nouveaux membres du public. Ceux-ci comprennent un “rallye vélo” en avril 2015 où les membres des différents potagers se réuniront pour visiter plusieurs potagers collectifs à Bruxelles. Chaque mois, un potager différent ouvre ses portes au public pour faire connaître cette ruralisation de la ville.

Crédit Photo: sur le site

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