Crédits photo : Mr Mondialisation
C’est à la tombée de la nuit que dans un petit brouhaha du café Belga, le jeune entrepreneur belge s’attable autour d’une bière. Avant même de l’interroger, il commence à parler de l’essor de son association. Du haut de ses vingt-cinq ans, il en a déjà parcouru du chemin. D’un petit village de Flandres à Bruxelles, de ses échecs scolaires au statut d’autoentrepreneur, Maxime nous livre ici une partie de son histoire et de ses idées avec passion et énergie.
Portrait
Né le 29 octobre 1990 à Bonheiden en Flandres, il grandit dans le foyer familial à Wesembeek. D’un père, gérant de magasin de mobilier d’art et de décoration d’intérieure, et d’une mère salariée chez Mercedes, rien ne le prédestinait à se soucier des problèmes environnementaux.
Par la force des choses ou par le hasard, c’est au fil de rencontres variées et d’un cheminement personnel qu’il finit par se sentir plus connecté à la nature : « C’est en rencontrant ma petite amie, Mathilde, et son entourage que j’ai eu accès à beaucoup plus d’informations concernant l’environnement et que j’ai pu commencer à me faire ma propre idée sur la question. J’ai commencé à me bouger un peu ensuite, je suis allé à des workshops, des conférences… ».
Dû à un fort caractère dans la période du secondaire, Maxime se fait « virer » de quatre écoles tout en gardant de bons souvenirs. Puis il intègre finalement l’Ecole Pratique des Hautes Etudes commercials au pôle d’Alma. Un cursus de trois ans au total, satisfaisant sur le plan de la réussite et des découvertes.
A la sortie de l’école, il suit une formation pour devenir entrepreneur général dans la construction de février 2014 à août 2015. Parallèlement à cela, il effectue deux stages en entreprise ; un chez Maribel et un autre chez IdPrinting où Il s’occupe du développement clientèle.
Actuellement vivant à Bruxelles, Maxime est à la recherche d’un emploi en lien avec ses valeurs, plus particulièrement dans le développement durable. Il se consacre dans un même temps à l’évolution de FruitCollect. L’idée est née en septembre 2014 et elle prospère de plus avec cinq amis coéquipiers, une trentaine de donneurs et 10 associations partenaires impliquées dans la réinsertion professionnel, l’aide aux personnes handicapées ou aux personnes en situation précaire.
Convictions
On devine chez ce wesembeekois une sensibilité face aux causes sociales. En témoigne son expérience d’engagement au sein de l’ASBL LHS (Logement et Harmonie Sociale) à Etterbeek où il s’est occupé d’animer des camps de vacances pour les enfants issus de milieux difficiles.
Admirateur du modèle économique et social des Petits rien, ou encore des ONG telles que Greenpeace ou Sea Sheperd, il recommande à tous l’utilisation du moteur de recherche Ecosia. Même au petit imprimeur qui choisira du papier écologique, il montrera toute sa reconnaissance.
Car comme disait Pierre Rabhi : « la société changera quand la morale et l’éthique investiront notre réflexion ». Il ne faut pas faire « bien » mais faire « mieux », et pour cela Maxime choisit de toujours conscientiser ses achats, suivant la philosophie du livre Craddle de Michael Braungart et William McDonough.
Pour Chloé, sa partenaire des débuts de FruitCollect, les certitudes de Maxime s’affirmeront avec le temps grâce à son ambition et son charisme : « Il rêve d’un monde meilleur et essaye d’y parvenir avec les moyens qui s’offrent à lui, en essayant de faire bouger les choses à petite échelle. […].Pour lui tous les moyens sont bons pour parvenir à sensibiliser un max de monde, il faut y aller au culot! Et ça marche! ».
Avec une notoriété médiatique de plus forte, L’ASBL officielment reconnue depuis le 12 novembre, s’affiche là où les opportunités se présentent :