Après des études de communication à l’Institut des Hautes Études des Communications Sociales (IHECS), Nathalie a travaillé 2 ans dans une boite de photographe. « Ca ne se passait pas comme je l’espérais. Donc, je suis partie. J’ai réussi à avoir mon C4 ». Avec la petite indemnité qu’elle a reçue, elle décide de partir au Québec avec son copain de l’époque. Là bas, Nathalie découvre cette ‘conscience de l’environnement’ et les notions de développement durable. « C’était chouette, il y a avait pleins d’initiatives partout, des potagers sur les toits … C’était vraiment beau ! » C’est à cette époque – une époque de remise en question – qu’elle décide de faire de l’environnement, une cause quotidienne. «J’avais envie de protéger cette nature parce qu’elle est tellement belle. Je me suis rendue compte que c’était très important »
De retour en Belgique, elle entreprend un master en sciences de gestion de l’environnement à l’Université Libre de Bruxelles. « J’ai eu cette chance de ‘mal tomber’ dans mon premier boulot, parce que ça m’a permit de me remettre en question et de me demander ce que je voulais vraiment faire » Dès sa remise de diplôme en 2008, elle est directement engagée à la ville de Bruxelles comme éco-conseillère. « C’était chouette parce qu’on était 4 dans l’équipe, une bonne équipe … mais la ville c’est vraiment grand ! »
C’est aussi à ce moment là qu’est mit en place le projet de « l’agenda d’actions pour un 21ème siècle durable» (Agenda 21 local), suite au protocole de Kyoto. Nathalie est recrutée pour développer l’agenda 21 local pour le CPAS de la ville de Bruxelles. « Je suis restée là pendant 4 ans. J’ai fait bouger pas mal de choses … et puis à un moment ça devenait plus difficile, parce qu’il fallait révolutionner le système pour avoir des vrais changements structurels »
Elle change de commune et travaille à Saint Gilles; toujours dans le cadre de l’agenda 21 local. En 2012, le bourgmestre de Saint-Gilles décide d’ouvrir un guichet citoyen, la MaisonEco, pour le service de développement durable. Nathalie en devient la coordinatrice. Aujourd’hui, Nathalie a un objectif : permettre le bien-être environnemental, social et économique des Saint-Gillois. « J’adore mon boulot … tous les matins, je suis contente de me lever ! » Parmi les nombreux projets qu’elle coordonne, Nathalie propose aussi avec ses collègues, des petits ateliers :