La première épidémie du virus Zika s’est déclarée dans les îles Yap en 2007, où elle a atteint les trois quarts de la population. Au fur et à mesure, ce virus s’est répandu dans de nombreux pays : en 2014 en Polynésie française ou encore en 2015 au Brésil. La propagation de ce virus, a poussé l’OMS à tirer sa sonnette d’alarme.
« Nous devons agir » a affirmé Margaret Chan, directrice de l’OMS. En effet, depuis cette année ce virus a pris de plus en plus d’ampleur et a fait de plus en plus de dégâts. Une situation d’urgence qui ne pouvait plus rester ainsi.
Une déclaration qui ne met pas tout le monde d’accord
« Le degré d’inquiétude que suggère aujourd’hui l’OMS me semble exagéré, nous dit le professeur Jean-François Delfraissy, directeur de l’Agence de recherche contre le sida en France, et coordonnateur de la lutte contre Ebola. Il faut plutôt calmer le jeu. »
Ce responsable affirme également, qu’il y aura bientôt une épidémie Zika, et les mesures nécessaires de prévention ne l’arrêteront pas, y compris aux Antilles, où l’épidémie va s’étendre. Cela étant, insiste-t-il, le Zika est bénin : pour 80 % des personnes infectées, les conséquences sont asymptomatiques. » Mais il faut prendre au sérieux les risques chez la femme enceinte. « Cela doit conduire à des politiques de prévention ciblée, d’autant que beaucoup de femmes enceintes ne sauront pas si elles ont été ou non touchées. »
De plus, des autorités sanitaires du Texas on découvert ce mardi un cas de transmission du virus Zika par voie sexuelle, une piste qu’il faut encore exploiter.
Les pays touchés par le virus Zika
Rouge : pays ayant plus de 1.500 cas avérés
Orange : pays ayant moins de 1.500 cas avérés