Blessure et sport de haut niveau vont de pair. La NBA ne déroge pas à la règle. 82 matchs en 5 mois, c’est le tarif minimum pour chaque équipe de la ligue. Ainsi, pour de nombreux joueurs, l’infirmerie est devenue une seconde maison.
Neuf. C’est le nombre de joueurs victimes de blessures « graves » depuis le début du championnat de basket américain, qui a débuté il y a tout juste une semaine. La plus marquante est celle de Gordon Hayward, joueur des Celtics de Boston, qui s’est fracturé la cheville lors du match d’ouverture. De nombreux joueurs ont montré leur soutien via Twitter.
— Paul George (@Yg_Trece) 18 octobre 2017
Outre les blessures « graves », qui sont de véritables accidents, les blessures bénignes touchent la plupart des joueurs. Parmi elles figurent l’entorse de la cheville, blessure typique du basketteur. Michel Vancabeke, Chirurgien orthopédiste du sport, explique l’origine de ces blessures : « la majorité d’entre elles survient à cause d’une surcharge de travail, que ce soit des entraînements trop lourds, ou l’enchaînement de matchs ». « Si les chevilles sont plus touchées qu’avant, c’est à cause des chaussures » dit-il, « les chaussures d’aujourd’hui sont plus basses, car les joueurs préfèrent avoir une entorse à la cheville qu’une blessure plus grave au genou ».
Mais comment prévenir les entorses aux chevilles et aux genoux? « Il existe une méthode simple: la proprioception ».
De son côté, pour protéger ses joueurs, la NBA a annoncé quelques modifications du calendrier; parmi elles, la réduction de la pré-saison.
Extra week added to NBA season at start will eliminate four games in five days and further reduce back-to-backs, per Adam Silver.
— Jeff Zillgitt (@JeffZillgitt) 7 avril 2017
Indépendamment des blessures sportives, il en existe d’autres formes pour le moins hallucinantes. La semaine dernière, 2 coéquipiers des Chicago Bulls se sont frappés à coup de poings à l’entraînement. Résultat des courses: commotion cérébrale et diverses fractures à la mâchoire pour l’un, et 8 matchs de suspension pour l’autre… Comme quoi, la ligue a beau tenté de protéger les joueurs, la bêtise humaine prendra toujours le dessus.
Crédit photo: Keith Allison