Après trois ans de représentations et un triomphe à Monaco, Jacqueline Bir et Alain Leempoel seront au Centre Culturel d’Auderghem du 28 au 30 novembre pour une ultime représentation à Bruxelles de la pièce « Conversations avec ma mère ».
Inspirée du film de Santiago Carlos Oves et Jordi Galceran, la pièce mise en scène par Pietro Pizzuti raconte l’état d’une société à travers les conversations entre une mère et son fils: la situation de l’Argentine de 2001, l’engagement individuel ou encore l’éloignement des générations,…
Jaime a 50 ans, sa mère 83 et ils vivent dans deux mondes étrangers l’un à l’autre. Un jour, Jaime perd son boulot, se retrouve au chômage et est obligé de renoncer au confort bourgeois dans lequel il avait toujours vécu. Ses enfants vont devoir changer d’école, son couple bat de l’aile et il se retrouve forcé de vendre l’appartement qu’occupe sa maman.
Venu au départ pour lui annoncer la nouvelle, on comprend très vite qu’il ne s’agit que d’un prétexte pour se confier à sa mère et rattraper le temps perdu. Au fil de leur conversation, les motifs de Jame se révèlent peu à peu…
La pièce aborde les relations mère-fils sur fond de la crise économique qu’a connu l’Argentine en 2001. Les deux comédiens sont amis de longue date et leur complicité se ressent sur scène. Ils ont travaillé ensemble notamment dans Master Class ou Oscar et la Dame Rose.
C’est donc tout naturellement qu’Alain Leempoel proposa le rôle à Jacqueline Bir lorsqu’il décida de produire la pièce. Le comédien souhaitait partager la scène avec elle depuis longtemps. Le script de « Conversations avec ma mère » reposait depuis plusieurs années dans son bureau, sous une pile de projets en attente. « J’ai parcouru les premières pages et je l’ai finalement avalé d’une traite« . Jacqueline Bir l’a tout de suite suivi dans ce projet.
Celle qui s’étonne de « se réveiller chaque matin et d’être opérationnelle sur scène », s’est réjouie d’entrer dans le corps d’un personnage dont elle partage la vie et les ressentis. La comédienne a le même âge que Mama. Elle a eu deux fils. L’un d’eux est décédé en 2015. La pièce aborde « des thèmes universels qui touchent énormément de gens », selon elle. Des souvenirs sans importance pris sur le vif par la mémoire. C’est parce que tous ces moments pourraient être les nôtres que le texte entre en résonance avec le public. Comme des bottes jaunes en caoutchouc qui sautent dans l’eau. « Saute Jaime! Eclabousse! »
Les comédiens ont le même âge que leurs personnages et d’ailleurs, leurs caractères se rejoignent. Alain Leempoel, tout en pudeur et en humour et Jacqueline Bir, drôle et sensible. Déjà plus d’une centaine de représentations pour cette pièce qui multiplie les critiques élogieuses de la presse et du public.
#ConversationAvecMaMère à la #PépinièreThéâtre avec #JacquelineBir et #AlainLeempoel. Mère et fils à la vie à la mort. Du talent belge. pic.twitter.com/xKAjMp8kr8
— Nathalie Delpeyrat (@NDelpeyrat) 9 octobre 2016
« Conversation avec ma mère » @TheatreDeLiege : Jacqueline #Bir exceptionnelle, touchante et drôle aux côtés d’Alain #Leempoel #àvoir
— Antoine Schuurwegen (@schuurantoine) 11 décembre 2015
« Conversations avec ma mère » au Centre culturel d’Auderghem, du 28 au 30 novembre 2017 à 20h30.
Pour réserver vos billets : https://www.ccauderghem.be/
Crédit photo : Marianne Grimont