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Affaire Weinstein: les étudiantes de l’ULB se mobilisent

Publié le 19-10-2017 par

La parole se libère. Les langues se délient. Et les étudiantes s’emparent des réseaux sociaux pour raconter leur harcèlement sexuel pour la première fois en public. En France et en Belgique, c’est sous l’impulsion de la journaliste Sandra Muller, que les femmes sont invitées à témoigner sous le hashtag #balancetonporc en donnant le nom du harceleur. C’est sans surprise que le hashtag s’est hissé en « Trending Topics » en un rien de temps.

Un tweet après l’autre, on s’aperçoit aisément que la majorité des témoignages sont faits par des anciennes ou actuelles étudiantes. C’est, notamment, le cas de Sandra (prénom d’emprunt), 24 ans et étudiante à l’ULB qui raconte la proposition indécente d’un client lors d’un job étudiant près du cimetière d’Ixelles.

« C’était un de mes clients préférés ; toujours gentil et souriant, jusqu’au jour où il a gagné 2000 euros à un jeu à gratter et me les a offerts pour coucher avec lui »

Il suffit d’un geste, d’un regard ou d’un mot pour briser quelqu’un. Marine Stroili qui étudie à l’ULB est, quant à elle, partagée entre peur et colère : « Quand je rentre de l’université, j’ai toujours mon canif sur moi ». La gorge nouée, elle poursuit : « J’ai déjà été suivie et interpellée. Ça fait vraiment peur ».   Quelques jours après le retrait de la publicité « Améliorez votre style de vie : sortez avec un sugar Daddy », les étudiantes de l’ULB se battent sur tous les fronts.

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Crédits photo: Gaëtan Perez

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