Jeudi 2 décembre, 9h : les nuages planent sur le ciel Bruxellois, Amandine nous reçoit dans les bureaux de la rue d’Edimbourg. La couleur verte prédomine, nombreuses associations écologistes sont regroupées sur les 5 étages de l’immeuble. Décontractée, café à la main et sourire aux lèvres, Amandine nous dirige vers une salle de réunion. Composée de 18 000 membres, Natagora est une association Bruxelloise et Wallone ayant pour but « d’enrayer la dégradation de la biodiversité ». Il existe un avant et un après COP21. Chacun peut, au quotidien, lutter pour réduire le réchauffement climatique. Amandine en est l’exemple.
Un combat journalier
Passée par les sciences politiques à l’Université Libre de Bruxelles, Amandine a toujours eu un « engagement associatif fort » . Les questions environnementales sont venues à elle comme une évidence, elle a grandi dans une maison entourée d’une forêt au Luxembourg. Déjà « sensible à ces thématiques », le fait de devenir mère l’a amené à s’interroger davantage sur l’avenir de la planète. Son engagement ne s’arrête pas aux murs de l’association, Amandine fait partie d’un GASAP , un « groupe solidaire avec l’agriculture locale », elle fabrique du savon en brique, n’utilise pas de bouteille en plastique, ne met pas de maquillage, est végétarienne et n’a pas de voiture. L’Écologie marque sa vie personnelle et celle de son entourage, elle fabrique les jouets de ses enfants elle reconnaît que « c’est un peu contraignant mais ça les fait réfléchir autrement ».
Une énergie sans limite
Malgré l’interdiction des autorités de tout rassemblement durant la Conférence de Paris sur le Climat, Amandine comme les volontaires de Natagora font preuve de « créativité » pour faire entendre leur message : d’une chaussure offerte à Jean-Pascal Van Ypersele, scientifique de la délégation belge, à un voyage en vélo jusqu’à Paris pour le climat. Un accord durable suite à la COP1 ? La militante qui est en elle veut y croire même si elle reconnaît que « les priorités environnementale et climatiques sont difficilement imposables aux États et encore plus, dans un contexte où les débats ne tournent plus uniquement autour de ça mais plus sur des questions de sécurité ». Elle pointe le fait qu’il n’est pas difficile de protéger les réserves naturelles où des puits de carbones se forment, « contrant le réchauffement climatique » et même cela selon elle, « les politiques sont pas capables de le faire ». Conférence sur le climat à Paris: rassemblement pour le climat en Belgique (RTL Info)