Elle peut être petite mais la commune de Saint-Josse se distingue par bien des aspects. La jeunesse et la diversité culturelle qui font la réputation des tennoodois se reflètent jusqu’au cœur de la maison communale, traditionnellement ancrée à gauche.
Derrière la courte majorité socialiste, une multitude de courants
Au sein du conseil communal de Saint-Josse-Ten-Noode, une grande tendance politique se dégage. Les socialistes, menés par le bourgmestre Emir Kir, sont en majorité et occupent 15 sièges sur les 29. Minoritaires, GROEN et Sp.a sont les seuls partis néerlandophones représentés. On retrouve aussi deux indépendants, anciens membres du cdH qui ont quitté le parti en 2015. En dehors des partis traditionnels, un parti local siège aussi au conseil : il s’agit du GIC-GGB, un parti communaliste d’inspiration molenbeekoise. Parmi les huit élus du collège, six font partis du Parti Socialiste, tandis que Sp.a et cdH en comptent un chacun.
Sur le chemin de la parité
Parmi les membres du conseil, on compte 62% d’hommes pour 38% de femmes. Le Parti Socialiste suit un peu cette tendance avec 9 membres masculins contre 6 féminins. Le cdH, lui est représenté entièrement par des hommes. GROEN et MR sont les seuls partis où il y a autant de femmes que d’hommes.
Des élus plus jeunes, aux origines diverses
Si Saint-Josse est la plus jeune des communes bruxelloises, son conseil communal se distingue aussi par sa moyenne d’âge : celle-ci avoisine les 46 ans alors qu’elle atteint 50 ans à Molenbeek et 55 à Uccle. Autre particularité de l’administration : sa multiculturalité. Dans une commune où près de la moitié des habitants sont étrangers, plus de deux tiers des élus sont issus de l’immigration. Et si les communautés turques et marocaines sont particulièrement représentées – notamment au sein du collège, on trouve aussi des conseillers venus d’Afrique sub-saharienne ou d’Europe de l’Est.
Busra Karaboga, Celine Arnould, Hugo Littow et Jamison Lins.
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