Beaucoup de jeunes voteront pour la première fois ce dimanche 14 octobre et parmi ceux-ci, certains noirciront la case à coté de leur propre nom.
D’un côté, 182 520 jeunes citoyens se rendront aux urnes pour la première fois. De l’autre, environ 1560 candidats aux communales ont moins de 25 ans (8%). D’autre part encore, environ 70% des candidats se présentent pour la première fois en moyenne en Wallonie et à Bruxelles selon Le Soir. Au croisement de ces groupes, certains candidats inscrits sur les listes voteront pour la première fois. C’est le cas notamment de Bertrand Aubry, Thomas Hermans, Estelle Maton ou Loïc Vansnick.
Des profils différents mais les mêmes convictions
D’âges, de parcours, de communes et de partis différents, les discours de ces jeunes candidats comportent beaucoup de points communs. Pour eux, la nécessité de s’engager en tant que primo-votant est, avant tout, due au manque de représentation des jeunes au niveau communal. Ils soulignent, en effet, combien il est important que les élus communaux représentent toute la population et cela implique de donner la parole aux 18-25 ans aussi. C’est dans cette optique que Bertrand Aubry et Thomas Hermans se sont spontanément lancés dans la politique quand ils en ont eu l’occasion.
Ils reconnaissent leur manque d’expérience politique mais se sentent à leur place et sont soutenus par les plus anciens. Estelle Maton explique la complémentarité entre les novices et les plus aguerris : « Ils ont l’expérience mais nous on a les idées et la motivation. »
Leur jeunesse ne semble pas leur poser de problème. Au contraire, comme nous le dit Bertrand Aubry, « un jeune qui est passionné, engagé, qui a envie, qui veut le faire… Je crois qu’il faut voter pour des jeunes comme ça ! ».