La liste électorale entend remettre le citoyen au cœur de la commune, une idée qui a fait son chemin en Europe. Rencontre avec un des initiateurs du projet.
Quentin Parete a 30 ans. La politique, c’est nouveau pour lui. Architecte de profession, il a lancé Plan B avec plusieurs habitants de Bruxelles. Ancien des Jeunes MR (qu’il laisse aujourd’hui derrière lui), il souhaite, avec Plan B, renouer le lien entre l’habitant et le politique. « Notre programme est assez simple, c’est appliquer la loi et donner le pouvoir décisionnel aux gens. […] Il y a un dégoût de la politique parce que l’avis du citoyen n’est jamais respecté ».
Pour Plan B, donner le pouvoir passe d’abord par la transparence du politique : « publier les cadastres, les subsides, pour éviter les abus » explique Quentin Parete. Puis par la mise en place de conseil citoyen et de consultation citoyenne contraignante. « On ne veut pas prendre de décisions, on veut être un relai politique et accompagner les gens dans leurs démarches ».
Des politiques qui s’effaceraient au profit des citoyens ? Pour lui, c’est la meilleure solution : « Les gens sous-estiment leur capacité à voir les problèmes et à valoriser leur quartier ». En retrait, les élus Plan B auraient tout de même une fonction : simplifier les procédures, vérifier la faisabilité financière des projets, etc.
Reste à savoir si le programme serait applicable dans un conseil communal disputé par de nombreux partis. Quentin Parete, lui, reste optimiste : « même avec un seul conseiller, on pourrait faire beaucoup ».
La consultation populaire, une mode ?
Contrairement aux croyances, l’idée n’est pas nouvelle. Quelques éléments de réponse :