Mardi matin, les Bruxellois se réveillaient face à vaste campagne d’affiches chocs. Ces affiches dénoncent la politique migratoire du gouvernement belge.
En votre nom, la Belgique enferme des enfants et des innocents.#FranckenOpkuisen #NotInMyName pic.twitter.com/4Snz3ddUUJ
— Pauline Stockman (@StockmanPauline) 7 novembre 2017
Des activistes dénoncent la politique migratoire dans le métro bruxellois! #NotInMyName pic.twitter.com/rBJOzBgHHi
— Réseau ADES (@ReseauADES) 7 novembre 2017
Le but de l’opération est « de confronter les citoyens belges à l’ignominie des actions du gouvernement belge en matière migratoire » expliquent les militants. Mais alors, en quoi consiste au juste cette politique ? Selon les rapports de 2014 à 2016 de l’European Migration Network, la Belgique n’est pas une si mauvaise élève en terme d’accueil. Néanmoins, notre pays a pris un tournant dans le durcissement de sa législation depuis 2011 et le mandat de Maggie de Block au poste de Secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration. L’actuel Secrétaire d’Etat, Theo Francken et le gouvernement poursuivent cette vision. Outre la ligne politique, c’est la capacité du Secrétaire d’Etat à créer la polémique qui provoque la colère des défenseurs des droits de sans-papiers. Selon une militante du CRER selon contribue à créer un climat néfaste.
L’année 2017 aura été marquée par de nouvelles mesures. Entre autres, la réforme du droit d’asile qui a été mise sur les rails le 25 octobre dernier. “Le texte est un pavé de 450 pages, des organismes comme le Ciré et le HCR se sont penchés dessus et ont dénoncé les atteintes aux droits des réfugiés et des sans-papiers. Etant donné la taille du document, on se demande si les députés qui l’ont voté ont entièrement lu ce document” nous explique une militante du Collectif contre les Rafles, les Expulsions et pour la Régularisation. (CRER)
Desinformatie
1/ sans papiers z er altijd
2/ ik organiseer geen razzia’s
3/ minderjarigen w niet opgeslotenhttps://t.co/KhKHmQ1qHK @HLN_BE— Theo Francken (@FranckenTheo) 7 novembre 2017
Theo Francken nie enfermer des mineurs dans des centres fermés. Pourtant, le CRER confirment savoir, via leurs contacts au sein des centres, qu’il y a des mineurs enfermés, parfois seuls. Si la législation ne l’interdit pas, le sujet reste tabou. La Belgique avait renoncé à ces pratiques, c’est pour les organisations un véritable retour en arrière.