Thomas Naessens, écolo sans défaut

Ecolo mais pas bobo, Thomas travaille depuis plus d’un an comme détaché pédagogique au sein de l’asbl Jeunes&Nature. Pour lui, « être écolo », c’est à la mode aujourd’hui, mais ça devrait l’être encore demain.

Derrière le numéro 26 de la rue d’Edimbourg à Ixelles se cache un sanctuaire de l’écologie et de l’environnement. C’est dans l’immeuble de Mundo-b, qui regroupe plusieurs associations investies dans le développement durable, que j’ai rencontré Thomas Naessens, détaché pédagogique pour l’asbl Jeunes&Nature.

Après avoir terminé ses études pour devenir instituteur primaire, Thomas a décidé de continuer l’aventure académique en entreprenant un Master en Science de l’Education à l’ULB. Ce n’est qu’après la fin de ses études que le jeune homme décide de s’intéresser de manière plus précise à l’écologie. « J’ai commencé une formation de guide nature pour changer un peu mon orientation. Je voulais me tourner d’avantage vers l’environnement et plus précisément l’éducation à l’environnement. » Après trois années de dur labeur pour obtenir le statut de « guide nature », Thomas a découvert que l’asbl Jeunes&Nature ouvrait un poste de détaché pédagogique. « Ils cherchaient quelqu’un avec des compétences pédagogiques et des compétences propres à l’environnement. J’ai évidemment sauté sur l’occasion. J’ai postulé et j’ai été pris. »

Jeunes&Nature est une association sans but lucratif qui a pour ambition de sensibiliser les jeunes à l’environnement, l’importance de la nature et au développement durable. Elle met en place, entre autres, des camps en été et des activités le weekend. Thomas s’occupe de la gestion de ceux-ci. Il est aussi un référent pour des questions plus pratiques concernant l’environnement. Mais sa mission principal consiste à donner des formations à des personnes qui souhaitent devenir « animateurs nature ».

Jeune Bruxellois de 29 ans, Thomas pourrait être l’exemple même de l’expression « l’habit de fait pas le moine ». Et pourtant, son quotidien est dicté par une volonté de faire « ce qu’il faut pour la planète ». Il vit dans un appartement à Bruxelles avec sa compagne et tous les deux ont pris des petites habitudes pour vivre de manière écologique. « Par exemple, je vais préférer le petit marché du dimanche matin au supermarché du coin. Je réutilise l’eau de la machine à essorer pour arroser les plantes. Je me déplace le plus possible à vélo. Je chronomètre aussi mes douches. J’essaye toujours de battre mon record ! » Il considère que ce genre de coutumes ne devraient pas être des obligations. « Faire attention à ses déchets, couper les appareils électroniques quand on ne les utilise pas, ne chauffer que les pièces à vivre. Cela devrait devenir des normalités. » Thomas se réjouit que les médias fassent un zoom sur l’enjeu écologique et environnemental en raison de la conférence sur le climat à Paris. Mais il souhaiterait que cela tienne sur le long terme. Et surtout que les citoyens prennent conscience qu’«être bio », c’est indispensable.

Cette hiver J&N propose pas moins de 18 activités!

Posted by Jeunes et Nature on Friday, November 13, 2015

Crédit photo : Anne-Sophie Depauw