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Manger sainement c’est possible avec GASpipa

Crédits photos: Jamison Lins
Publié le 24-11-2016 par
Un mercredi sur deux, les membres de GASpipa se réunissent pour acheter leurs légumes à Julien, un jeune producteur. L’un des consommateurs s’appelle Sander, c’est également l’un des responsables de ce GASAP. Portrait d’un jeune bruxellois qui soutient l’agriculture paysanne.

C’est d’un bar d’Ixelles qui ne paye pas de mine et plus précisément dans la rue du Viaduc, que Julien décharge ses légumes sur la devanture de la Brasserie du Viaduc. À l’arrière du café, Sander Valcke et d’autres membres de GASpipa préparent les étalages. Ce groupement est aussi l’occasion pour l’agriculteur de s’assurer une clientèle régulière :  » C’est une super idée, ça permet de rencontrer des gens et derrière je suis sûr d’avoir une rentrée d’argent. Je peux ainsi continuer mon exploitation.  »

Le GASAP est devenu un mode de vie

Sander est un habitué de GASpipa, cela fait trois ans qu’il achète ses légumes via ce Groupe d’Achat Solidaire de l’Agriculture Paysanne.

J’en ai entendu parler par une amie de ma compagne, qui était dans un autre GASAP à Bruxelles. Malheureusement, ils étaient trop nombreux et on a décidé de lancer un nouveau GASAP. C’est là qu’on a démarré avec le GASpipa « , explique Sander.

À Bruxelles, on recense une soixantaine de GASAP et plus d’un millier de consommateurs.

Ce Bruxellois s’implique dans ce projet à 100 % et il est prêt à donner de sa personne pour aider le producteur, comme il le raconte : « En début de semaine, j’avais du temps et je suis allé aider Julien. Je suis allé sur son champ comme ça je vois aussi son travail. »  Bien que les produits vendus soient de qualité, ça coûte par personne 24 euros et un euro de plus pour soutenir les GASAP. Un prix qui ne dérange pas pour autant Sander Valcke.

« Le prix est juste pour la qualité qu’on reçoit, mais c’est beaucoup plus cher qu’en magasin et ce n’est pas donné pour tout le monde. Après, ça permet aussi de soutenir quelqu’un qui produit ses légumes d’une façon différente des supermarchés », raconte Sander.

Si à la base, il vient pour acheter ses légumes, Sander se rend au GASpipa pour se détendre entre amis comme il le dit : « C’est chouette car il y a un groupe d’amis qui s’est formé « . L’occasion pour certains de boire un verre ensemble, de s’amuser et de consommer différemment.

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